Titre : |
IMPACTS DES PRODUITS PHYTOPHARMACEUTIQUES SUR LA BIODIVERSITÉ ET LES SERVICES ÉCOSYSTÉMIQUES |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Sophie Leenhardt , Laure Mamy , Stéphane Pesce , Wilfried Sanchez, Auteur |
Editeur : |
paris : Editions Quae |
Année de publication : |
2023 |
Importance : |
183p |
Format : |
24cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7592-3656-5 |
Note générale : |
Impact des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversité et les services écosytémiques |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Contamination avérée- l’environnement - la biodiversité -fonctions écosystémiques-Phénomènes d’accumulation - produits phytopharmaceutiques- la biodiversité-écosystémiques- la contamination- |
Index. décimale : |
577 |
Résumé : |
Chaque année, entre 55 000 et 70 000 tonnes de substances actives phytopharmaceutiques, incluant celles utilisables en agriculture
biologique et de biocontrôle, sontvendues sur le territoire français métropolitain et d’outre-mer et sont utilisées pour la protection des cultures
ou l’entretien des jardins, espaces végétalisés et infrastructures (JEVI). Dans le même temps, le rapport sur l’évaluation mondiale de la
biodiversité et des services écosystémiques établi en 2019 par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité
et les services écosystémiques (IPBES) dresse le bilan alarmant d’une érosion sans précédent de la biodiversité. La pollution chimique générée
par les activités humaines, incluant les produits phytopharmaceutiques (PPP), est identifiée parmi les causes de cette érosion. Cette pollution
s’ajoute à d’autres pressions, comme les destructions d’habitats causées par l’urbanisation, l’intensification des pratiques agricoles et sylvicoles,
et les conséquences du changement climatique. Face à ce constat, la réglementation européenne en matière de mise sur le marché des PPP
vise un degré élevé de protection, avec en particulier pour principe d’éviter tout effet inacceptable sur l’environnement. Toutefois, elle ne
parvient pas complètement à atteindre cet objectif, en raison notamment d’une prise en compte insuffisante de la diversité des interactions
telles qu’elles se produisent dans l’environnement (entre substances, entre organismes, avec une variété de facteurs physico-chimiques, etc.).
C’est dans ce contexte que les ministres chargés de l’Environnement, de l’Agriculture et de la Recherche ont sollicité INRAE et l’Ifremer pour
réaliser un état des lieux des connaissances scientifiques relatives aux impacts des PPP sur la biodiversité et les services écosystémiques. La
précédente expertise scientifique collective (ESCo) portant sur Pesticides, agriculture et environnement avait été réalisée en 2005. Le
présent exercice consiste à en actualiser les résultats, en les élargissant à l’ensemble du continuum terre-mer et en incluant les usages de PPP
relevant des zones non agricoles (JEVI). A la différence de celle de 2005, cette ESCo est positionnée en aval de l’utilisation des PPP, pour traiter
du devenir et des impacts de ces substances une fois introduites dans l’environnement. Elle ne traite pas des pratiques ou systèmes agricoles
permettant de réduire les utilisations de PPP, ni des stratégies préventives de régulation des bioagresseurs. Ces thématiques font l’objet
d’autres travaux en cours, notamment une autre ESCo conduite par INRAE sur la gestion des couverts végétaux pour la régulation naturelle des
bioagresseurs dont les résultats sont attendus à l’automne 2022. Ces deux exercices s’inscrivent dans le cadre du Plan Ecophyto II+, en
complément de l’expertise Pesticides et santé humaine publiée par l’Inserm en 2021.
Le périmètre de la présente ESCo couvre les différents milieux (terrestre, atmosphérique, aquatiques continental et marin, à l’exception des
eaux souterraines) dans leur continuité, du lieu d’application jusqu’à l’océan, en France métropolitaine et d’outre-mer, à partir de connaissances
produites ou transposables dans ce type de contexte (climat, PPP utilisés, biodiversité présente, etc.). Il intègre tous les produits destinés à la
protection des cultures ou à l’entretien des JEVI, qu’il s’agisse de PPP conventionnels ou de produits ou agents de biocontrôle, dès lors qu’ils
sont susceptibles de se retrouver dans l’environnement du fait d’une utilisation actuelle ou plus ancienne. Le cadre d’analyse mis en place
considère la biodiversité dans ses dimensions structurelle et fonctionnelle, et il intègre la question des services écosystémiques. L’attention est
ainsi plus particulièrement portée sur des travaux qui documentent la mise en évidence des risques et des effets dans des conditions
environnementales réalistes, et à des niveaux d’organisation biologique (ex. individu, population, communauté, écosystème) susceptibles de
faciliter le lien à établir avec la biodiversité ainsi qu’avec les fonctions et services écosystémiques. |
Note de contenu : |
Avant-propos
Introduction
Contexte
Demande d’expertise
Principes de l’ESCo
Composition du collectif d’experts
Sources mobilisées
Cadre d’analyse
1. Préambule sur la fragmentation des connaissances
Caractère parcellaire et hétérogène
Complémentarité des approches et des objets d’étude
2. Contamination de l’environnement par les PPP et exposition des organismes
Contamination avérée des milieux par une grande diversité de PPP
Dynamiques de transfert et devenir des substances
Influence du contexte sur la dynamique d’exposition
Leviers pour limiter la contamination et l’exposition
Innovations et perspectives pour caractériser la contamination et l’exposition
3. Effets sur la biodiversité
De l’exposition aux effets, sources de variabilité de la sensibilité aux PPP
Mise en évidence des différents types d’effets
Effets sur l’état de la biodiversité et ses évolutions
Conséquences sur les fonctions écosystémiques
Innovations et perspectives pour l’évaluation des effets
4. Conséquences sur les services écosystémiques
Liens conceptuels entre fonctions et service
Principaux services écosystémiques impactés
Innovations et perspectives sur les services écosystémiques
5. Points transversaux de préoccupation ou d’amélioration
Questions relatives au choix des substances
Phénomènes d’accumulation
Améliorations enregistrées
Améliorations apportées et difficultés persistantes sur le plan scientifique
6. Interactions entre science et réglementation
Niveau d’exigence et complexité de la réglementation sur les PPP
Connaissances scientifiques disponibles non prises en compte
Disjonction des évaluations avant et après mise sur le marché
Pistes d’amélioration les plus documentées
Conclusion
La contamination de l’environnement par les PPP est avéréedans tous les milieux
L’état des lieux reste très incomplet dans les outre-mer
Les PPP contribuent à la fragilisation de la biodiversité
Les PPP diminuent la capacité à fournir des services écosystémiques
Les impacts dépendent fortement des modalités et du contexte d’utilisation
Des leviers permettent d’atténuer en partie les impacts
Dans les JEVI, une reconception des modes de gestion
L’encadrement réglementaire des PPP comporte des objectifs ambitieux qui ne sont pas complètement atteints
La mobilisation des connaissances à des fins réglementaires nécessite d’être organisée
Mieux prendre en compte la complexité des expositions et des effets
Articuler l’étude des systèmes agricoles à celle des écosystèmes |
IMPACTS DES PRODUITS PHYTOPHARMACEUTIQUES SUR LA BIODIVERSITÉ ET LES SERVICES ÉCOSYSTÉMIQUES [texte imprimé] / Sophie Leenhardt , Laure Mamy , Stéphane Pesce , Wilfried Sanchez, Auteur . - paris : Editions Quae, 2023 . - 183p ; 24cm. ISBN : 978-2-7592-3656-5 Impact des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversité et les services écosytémiques Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Contamination avérée- l’environnement - la biodiversité -fonctions écosystémiques-Phénomènes d’accumulation - produits phytopharmaceutiques- la biodiversité-écosystémiques- la contamination- |
Index. décimale : |
577 |
Résumé : |
Chaque année, entre 55 000 et 70 000 tonnes de substances actives phytopharmaceutiques, incluant celles utilisables en agriculture
biologique et de biocontrôle, sontvendues sur le territoire français métropolitain et d’outre-mer et sont utilisées pour la protection des cultures
ou l’entretien des jardins, espaces végétalisés et infrastructures (JEVI). Dans le même temps, le rapport sur l’évaluation mondiale de la
biodiversité et des services écosystémiques établi en 2019 par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité
et les services écosystémiques (IPBES) dresse le bilan alarmant d’une érosion sans précédent de la biodiversité. La pollution chimique générée
par les activités humaines, incluant les produits phytopharmaceutiques (PPP), est identifiée parmi les causes de cette érosion. Cette pollution
s’ajoute à d’autres pressions, comme les destructions d’habitats causées par l’urbanisation, l’intensification des pratiques agricoles et sylvicoles,
et les conséquences du changement climatique. Face à ce constat, la réglementation européenne en matière de mise sur le marché des PPP
vise un degré élevé de protection, avec en particulier pour principe d’éviter tout effet inacceptable sur l’environnement. Toutefois, elle ne
parvient pas complètement à atteindre cet objectif, en raison notamment d’une prise en compte insuffisante de la diversité des interactions
telles qu’elles se produisent dans l’environnement (entre substances, entre organismes, avec une variété de facteurs physico-chimiques, etc.).
C’est dans ce contexte que les ministres chargés de l’Environnement, de l’Agriculture et de la Recherche ont sollicité INRAE et l’Ifremer pour
réaliser un état des lieux des connaissances scientifiques relatives aux impacts des PPP sur la biodiversité et les services écosystémiques. La
précédente expertise scientifique collective (ESCo) portant sur Pesticides, agriculture et environnement avait été réalisée en 2005. Le
présent exercice consiste à en actualiser les résultats, en les élargissant à l’ensemble du continuum terre-mer et en incluant les usages de PPP
relevant des zones non agricoles (JEVI). A la différence de celle de 2005, cette ESCo est positionnée en aval de l’utilisation des PPP, pour traiter
du devenir et des impacts de ces substances une fois introduites dans l’environnement. Elle ne traite pas des pratiques ou systèmes agricoles
permettant de réduire les utilisations de PPP, ni des stratégies préventives de régulation des bioagresseurs. Ces thématiques font l’objet
d’autres travaux en cours, notamment une autre ESCo conduite par INRAE sur la gestion des couverts végétaux pour la régulation naturelle des
bioagresseurs dont les résultats sont attendus à l’automne 2022. Ces deux exercices s’inscrivent dans le cadre du Plan Ecophyto II+, en
complément de l’expertise Pesticides et santé humaine publiée par l’Inserm en 2021.
Le périmètre de la présente ESCo couvre les différents milieux (terrestre, atmosphérique, aquatiques continental et marin, à l’exception des
eaux souterraines) dans leur continuité, du lieu d’application jusqu’à l’océan, en France métropolitaine et d’outre-mer, à partir de connaissances
produites ou transposables dans ce type de contexte (climat, PPP utilisés, biodiversité présente, etc.). Il intègre tous les produits destinés à la
protection des cultures ou à l’entretien des JEVI, qu’il s’agisse de PPP conventionnels ou de produits ou agents de biocontrôle, dès lors qu’ils
sont susceptibles de se retrouver dans l’environnement du fait d’une utilisation actuelle ou plus ancienne. Le cadre d’analyse mis en place
considère la biodiversité dans ses dimensions structurelle et fonctionnelle, et il intègre la question des services écosystémiques. L’attention est
ainsi plus particulièrement portée sur des travaux qui documentent la mise en évidence des risques et des effets dans des conditions
environnementales réalistes, et à des niveaux d’organisation biologique (ex. individu, population, communauté, écosystème) susceptibles de
faciliter le lien à établir avec la biodiversité ainsi qu’avec les fonctions et services écosystémiques. |
Note de contenu : |
Avant-propos
Introduction
Contexte
Demande d’expertise
Principes de l’ESCo
Composition du collectif d’experts
Sources mobilisées
Cadre d’analyse
1. Préambule sur la fragmentation des connaissances
Caractère parcellaire et hétérogène
Complémentarité des approches et des objets d’étude
2. Contamination de l’environnement par les PPP et exposition des organismes
Contamination avérée des milieux par une grande diversité de PPP
Dynamiques de transfert et devenir des substances
Influence du contexte sur la dynamique d’exposition
Leviers pour limiter la contamination et l’exposition
Innovations et perspectives pour caractériser la contamination et l’exposition
3. Effets sur la biodiversité
De l’exposition aux effets, sources de variabilité de la sensibilité aux PPP
Mise en évidence des différents types d’effets
Effets sur l’état de la biodiversité et ses évolutions
Conséquences sur les fonctions écosystémiques
Innovations et perspectives pour l’évaluation des effets
4. Conséquences sur les services écosystémiques
Liens conceptuels entre fonctions et service
Principaux services écosystémiques impactés
Innovations et perspectives sur les services écosystémiques
5. Points transversaux de préoccupation ou d’amélioration
Questions relatives au choix des substances
Phénomènes d’accumulation
Améliorations enregistrées
Améliorations apportées et difficultés persistantes sur le plan scientifique
6. Interactions entre science et réglementation
Niveau d’exigence et complexité de la réglementation sur les PPP
Connaissances scientifiques disponibles non prises en compte
Disjonction des évaluations avant et après mise sur le marché
Pistes d’amélioration les plus documentées
Conclusion
La contamination de l’environnement par les PPP est avéréedans tous les milieux
L’état des lieux reste très incomplet dans les outre-mer
Les PPP contribuent à la fragilisation de la biodiversité
Les PPP diminuent la capacité à fournir des services écosystémiques
Les impacts dépendent fortement des modalités et du contexte d’utilisation
Des leviers permettent d’atténuer en partie les impacts
Dans les JEVI, une reconception des modes de gestion
L’encadrement réglementaire des PPP comporte des objectifs ambitieux qui ne sont pas complètement atteints
La mobilisation des connaissances à des fins réglementaires nécessite d’être organisée
Mieux prendre en compte la complexité des expositions et des effets
Articuler l’étude des systèmes agricoles à celle des écosystèmes |
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